Test : Mortal Kombat 1 : entre rupture et kontinuité

Gamekult.com / 19.09.23

Test : Mortal Kombat 1 : entre rupture et kontinuité

Je ne connais pas la personne qui a donné son titre à Mortal Kombat 1, mais c'est un petit malin : si de nombreux personnages trouvent un nouveau départ dans cet opus, cela masque en réalité l'apothéose de la branche dite "HD" de la franchise, débutée en 2011, qui reprenait les précédentes étapes majeures du scénario dans un genre de pseudo-reboot à la temporalité chahutée. Aujourd'hui, nous n'assistons pas au premier kombat d'un univers naissant ; c'est l'ultime bataille d'une trame narrative décidément chaotique (khaotique ?) où le grand Liu Kang, moine shaolin de son état, est devenu Gardien du Temps pour libérer les mortels de l'infâme déesse Kronika et botter le train du malveillant Shang Tsung. Et si le grand sablier cosmique est littéralement retourné pour repartir de zéro, Mortal Kombat 1 achève surtout les travaux de son prédécesseur Mortal Kombat 11, aussi bien en termes de gameplay que d'intrigue.
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